Une escapade prévue à Nice ou ses environs? Venez découvrir et visiter le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC), véritable référence à Nice! Des années 1950 à nos jours, nous avons parcouru les collections prestigieuses et avant-gardistes de ce musée. En effet, il met à l’honneur, entre autres, les créations de Niki de Saint Phalle, Yves Klein ou encore Marcel Alocco.
Le MAMAC propose un parcours de visite sur 4 étages, avec une terrasse qui nous a offert une vue à 360° sur la capitale azuréenne, les montagnes et la mer.
Dans cet article, découvrez notre avis et notre expérience immersive en images au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice pour préparer au mieux votre visite.
Cet avis est complètement indépendant, nous avons visité la région de façon anonyme et payé nos factures intégralement.
Pourquoi visiter le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain à Nice?
Le Musée MAMAC à Nice en vaut-il la peine? Notre avis
Si vous êtes passionné par l’art moderne et contemporain, le MAMAC est un incontournable à Nice. Lieu emblématique de la ville à nos yeux, nous y avons vécu une expérience artistique mêlant créativité, innovation et émotions. C’est vraiment l’un de nos musées préférés dans cette ville pour:
- La richesse de sa collection: plus de 1400 œuvres de 370 artistes exposées sur 4 étages où dialoguent, entre autres, Nouveau Réalisme, Pop Art et Art minimaliste.
- Un hommage à 2 figures majeures de l’art du XXe: Yves Klein et Niki de Saint Phalle constituent le cœur de la collection du MAMAC.
Pourquoi le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC) à Nice est-il célèbre?
Ce célèbre musée accueille près de 140 000 visiteurs chaque année. Sa notoriété s’explique pour plusieurs raisons:
- Collection d’œuvres avant-gardistes: des pièces d’art novatrices d’artistes renommés comme Yves Klein, Niki de Saint Phalle et Andy Warhol. Mais aussi des installations artistiques qui captent l’attention et repoussent les limites de la perception traditionnelle de l’art.
- Expositions temporaires originales: qui mettent en avant des artistes contemporains avec des thèmes variés et des approches expérimentales qui suscitent la réflexion et stimulent les émotions.
- Architecture moderne et vue panoramique de la ville: Le bâtiment du MAMAC, conçu par les architectes Yves Bayard et Henri Vidal, est une œuvre d’art en soi. De larges baies vitrées nous offraient une vue imprenable sur la ville de Nice, la Mer Méditerranée et les montagnes environnantes.
- Programme éducatif et événements culturels: visites guidées, conférences et ateliers créatifs pour tous les publics, y compris les enfants et les familles, sont proposés. Le musée organise aussi des performances artistiques, des concerts et des projections de films qui viennent enrichir l’expérience culturelle globale.
En visitant ce musée, nous nous sommes vraiment plongés dans l’univers captivant de l’art moderne et contemporain qui tient une place de choix à Nice. Les créations audacieuses, la diversité des expressions artistiques et l’émotion suscitée par les œuvres nous ont réellement transportés!
Nos moments préférés
Plus loin dans cet article, nous vous présentons le détail de notre visite mais nous ne pouvions pas attendre pour vous partager nos moments préférés:
- Colorées et audacieuses, les œuvres de Niki de Saint Phalle nous ont emmenés dans un monde fantastique rempli de formes organiques et de personnages surréalistes. Ses célèbres « Nanas » ont suscité en nous une profonde admiration pour son esprit militant et sa créativité sans limites.
- Quant aux œuvres d’Yves Klein, elles nous ont captivés par leur simplicité et leur puissance. Ses toiles monochromes d’un bleu profond, le Bleu Klein (ou IKB), nous ont enveloppés d’une atmosphère mystique et nous ont plongés dans l’infini. Nous étions fascinés par ses performances artistiques, telles que ses empreintes corporelles ou « Anthropométries ». Un artiste précurseur pour se libérer du pinceau!
La rencontre avec ces collections a été un moment inspirant, nous laissant émerveillés devant le talent et la vision artistique de ces 2 maîtres de l’art moderne et contemporain.
Un peu d’histoire
Inauguré le 21 juin 1990, le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC) voit le jour à Nice après plusieurs propositions de projets culturels pendant la 2ème moitié du XXe siècle. C’est 3 ans auparavant que la ville de Nice et l’État français signent une convention pour financer ce projet d’ampleur, nouvelle vitrine de l’art moderne et contemporain sur la French Riviera. Le musée va ensuite constituer petit à petit ses collections auxquelles il doit sa renommée, par l’achat d’objets d’art et la réception de dons de nombreux tableaux.
Le dépôt des Archives de l’artiste Yves Klein, géré par sa fondation, a permis de concevoir la salle permanente dédiée à l’artiste. En 2001, Niki de Saint Phalle, quant à elle, fait une donation de 190 œuvres à ce musée un an avant son décès. L’intégralité de cette donation constitue une rétrospective de la démarche de l’artiste.
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Conseils: Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC), Nice, France
Où se trouve le Musée MAMAC?
Le musée est situé sur la Place Yves Klein, proche du Vieux Nice et de la Place Garibaldi. Il bénéficie d’un emplacement central et facilement accessible dans la ville. L’adresse exacte est la suivante: Place Yves Klein à Nice (06364 Cedex 4), France.
La carte des quartiers de Nice arrive bientôt!
- Temps de route depuis Marseille: 02h20min.
- Temps de route depuis Montpellier: 03h40min.
- Temps de route depuis Toulon: 01h50min.
- Temps de route depuis Avignon: 02h50min.
- Temps de route depuis Aix-en-Provence: 2h.
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- Choisissez une voiture suffisamment puissante (les routes sont escarpées) mais compacte (certains passages sont étroits).
- Pensez à l’assurance complète (certaines routes sont tortueuses et étroites).
- Il y a beaucoup de demande, réservez-le tôt.
Comment s’y rendre
Au cœur de la ville, le musée est relativement facile d’accès. Pour vous rendre à Nice, vous pouvez choisir l’option train ou avion depuis Paris, Lyon, Cannes, Marseille, Toulon, et au départ de plusieurs villes d’Europe.
Voir les horaires disponibles et réserver dès maintenant vos billets de train.
Une fois à Nice, pour se rendre à pied au MAMAC, il suffit de se diriger vers la place Yves Klein. Si vous préférez vous déplacer en transports en commun, l’arrêt de tramway le plus proche est « Garibaldi – Le Château » sur la ligne 2 ou « Garibaldi » sur la ligne 1, situés à moins de 5min de marche du musée.
Parking
Le musée est extrêmement proche du parking Promenade des Arts, situé au 267 Tunnel André Liautaud à Nice, avec emplacement pour les vélos. Ce parc de stationnement offre une proximité pratique avec le musée, ce qui facilite l’accès pour les visiteurs en voiture.
Vous pouvez ainsi stationner en toute tranquillité et profiter de votre visite. Devant le musée à l’extérieur, vous trouverez une zone de stationnement réservée aux motos.
Mentionnons que vous trouverez par ailleurs des bornes de recharge de véhicules électriques:
- au 7 Rue Delille à Nice, à 3min à pied,
- au 2 rue Sincaire à Nice, à 5min à pied,
- au 2 allée Sandro Pertini à Nice, à 7min à pied.
Meilleur moment pour visiter le musée
Ce musée niçois peut être visité tout au long de l’année. Cependant, il y a des périodes plus paisibles pour éviter les foules et profiter au maximum de l’expérience.
Les mois d’été, de juillet à août, sont généralement considérés comme étant les plus fréquentés en raison de l’afflux de touristes à Nice. Si vous souhaitez éviter les grandes foules, il est recommandé de planifier votre visite en dehors de ces mois.
Pendant la journée, nous vous conseillons de visiter le musée en matinée ou en fin d’après-midi. Ces moments de la journée sont généralement moins fréquentés par rapport à l’heure du déjeuner et à l’après-midi.
Mentionnons que le MAMAC est un musée populaire, notamment en raison de ses collections riches et de sa réputation dans le domaine de l’art moderne et contemporain. Par conséquent, même en dehors des périodes de pointe, nous y avons constaté une certaine affluence.
En planifiant votre visite pendant les périodes moins fréquentées de l’année et en choisissant des heures de visite stratégiques, vous pourrez profiter pleinement des expositions du MAMAC dans une ambiance plus calme et agréable.
Combien de temps pour visiter et principales difficultés
La durée de la visite peut varier en fonction de l’intérêt que vous portez à chaque époque, style et collection présentés. En moyenne, nous vous recommandons de prévoir entre 1h30 et 2h30 pour une visite complète.
Le musée est accessible par l’entrée principale avec escaliers. Cependant, l’accès au musée par ascenseur pour les personnes à mobilité réduite et les poussettes se situe en face de l’entrée principale, de l’autre côté du trottoir.
Enfin, si besoin vous avez la possibilité de laisser quelques affaires à la consigne du musée au rez-de-chaussée à votre arrivée. N’hésitez pas à formuler votre demande d’accès aux casiers à l’accueil.
Conseils sens de visite
Le sens de visite au MAMAC n’est pas imposé. Vous êtes libre de choisir votre propre parcours. Nous avons choisi de commencer par la terrasse et de redescendre petit à petit. Chaque étage peut être visité séparément dans le sens souhaité. Les expositions sont bien indiquées, ce qui facilite la navigation à travers les différentes sections du musée.
Prenez le temps d’apprécier les œuvres qui vous captivent le plus et de vous immerger dans l’univers artistique du musée à votre rythme et dans le sens qui vous conviendra le mieux. Le plan du musée est disponible ici.
Le MAMAC avec des enfants
Visiter ce musée peut être une expérience enrichissante et divertissante pour stimuler la curiosité des enfants et leur sensibilité artistique. Diverses ressources sont adaptées par âge afin de rendre la visite plus accessible et ludique. Pour commencer, des livrets pédagogiques conçus par tranches d’âge sont disponibles à chaque étage juste avant d’accéder à la salle.
Ces livrets proposent des activités, des jeux et des informations spécialement conçus pour permettre aux enfants de mieux appréhender les collections du musée. Le mercredi, le musée propose des ateliers « Môm’Arts des mercredis » qui offrent une approche interactive et éducative pour découvrir les œuvres d’art de manière amusante. N’hésitez pas à demander plus d’informations à l’accueil avant de démarrer votre parcours de visite ou à vous rendre sur le site officiel pour en savoir plus sur les visites guidées, les ateliers et les livrets destinés aux enfants.
Horaires et prix
Le MAMAC est ouvert:
- de mai à octobre: tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h,
- de novembre à avril: tous les jours sauf le lundi de 11h à 18h.
Le musée est fermé tous les lundis, le 1er janvier, le dimanche de Pâques, le 1er mai, et le 25 décembre.
Veuillez noter que la billetterie ferme à 17h30, les terrasses à 17h40 et les salles d’exposition à 17h45.
Le ticket plein tarif s’élève à 10€.
Gratuit (hors groupes) pour:
- Enfants de moins de 18 ans et étudiants.
- Demandeurs d’emploi.
- Bénéficiaires des minima sociaux.
- Personnes en situation d’invalidité et leur accompagnateur.
- Conservateurs de musées.
- Journalistes.
- Enseignants (sur présentation du Pass Education).
- Guides conférenciers.
Si vous prévoyez plusieurs visites de musées à Nice, vous avez la possibilité d’acheter le Pass Musées 3 jours (15 €, accès à tous les musées et galeries municipaux durant 72h). Pour plus d’informations sur les tarifs, rendez-vous sur la page dédiée du site du MAMAC.
Restaurants à proximité
La ville de Nice abrite de très (très) bonnes tables pour vous restaurer. Voici notre sélection:
- Restaurant JAN – un restaurant étoilé qui propose une cuisine d’une grande finesse et une expérience sensorielle remarquable.
- Restaurant La Rotonde de l’Hôtel Le Negresco – un moment inoubliable dans un cadre élégant au cœur du mythique palace sur la Promenade des Anglais.
- Restaurant Peixes – une carte autour du poisson et des fruits de mer pour une expérience originale et rafraîchissante.
- Restaurant La Storia – une cuisine méditerranéenne sur le Cour Saleya: typique du sud de la France!
- Restaurant et épicerie fine Maison Joia – un établissement qui met en valeur des produits 100% français.
- Restaurant Les Épicuriens – un repas gastronomique dans un cadre accueillant et raffiné.
- Restaurant Sentimi – un voyage culinaire en Italie grâce aux saveurs traditionnelles.
OÙ DORMIR À Nice
Nos coups de cœur: quartiers et hôtels
Sur le front de mer, avec vue mer:
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Dans la ville nouvelle, proche de la mer:
Hôtel Apollinaire, élégant et lumineux – voir prix, photos et disponibilité
Dans la vieille ville, avec tout le charme:
Aparthotel AMMI Vieux Nice très pratique et agréable – voir prix, photos et disponibilité
Le MAMAC: œuvre à lui seul ou mise en abyme de l’art
Le bâtiment du Musée d’Art moderne et d’Art Contemporain de Nice, aussi appelé le MAMAC, est une performance artistique en soi. Les architectes Yves Bayard et Henri Vidal l’ont conçu sous forme d’arc tétrapode à cheval sur la Promenade du Paillon et l’axe de l’ancienne nationale 7.
Ce musée relie les quartiers du port Lympia et du Vieux Nice aux quartiers qui se sont développés aux XIXe et au XXe siècles. Les architectes ont réussi à concilier à la fois la planification urbanistique de la ville et l’exotisme du style Belle Époque, particularité architecturale de la capitale azuréenne.
Le plan carré de la bâtisse et ses suites de petites arcades sont inspirés du Classicisme et font écho à l’aménagement de la place Garibaldi, à quelques minutes à pied du musée. Cette construction s’appuie sur 4 tours carrées de 4 niveaux surélevés où se déploient 10 salles d’exposition artistique. Les architectes ont cherché à créer un jeu optique entre les formes et les couleurs du musée pour contraster avec les teintes ocre de la ville, et la nature qui l’entoure entre la Promenade du Paillon, la coulée verte et la Mer Méditérranée. Enfin, les terrasses sont pensées comme des belvédères offrant une vue panoramique sur la ville.
Début de la visite: depuis la terrasse du MAMAC
Dans l’univers de Flora Moscovici, artiste plasticienne
Nous avons choisi de démarrer notre parcours de visite par la terrasse au 5e étage tout en haut du musée pour ensuite redescendre petit à petit vers la sortie. Nous étions témoins du travail de l’artiste plasticienne Flora Moscovici, connue pour ses interventions in situ.
Elle s’est approprié une partie de la terrasse pour révéler une peinture abstraite, colorée et contrastée pour adoucir la matière brute et bétonnée de la bâtisse. Pour nous, cette balade haute en couleurs sur les toits du musée était un très bon début de parcours de visite, sous le soleil niçois et ce bleu ciel apaisant.
Nice ou la Ville Songe
Caractéristique de l’offre culturelle de ce célèbre musée, l’intervention artistique de Flora Moscovici intitulée Ville Songe allie imaginaire et réalité. Effectivement, elle nous transporte dans un univers poétique grâce à sa palette de couleurs et sa créativité en revisitant un espace en béton gris de 160m2.
Nous avons beaucoup apprécié ce mariage entre le caractère urbain voire brut du musée au cœur de la ville et la douceur, la lumière et les variations colorées de la peinture abstraite de l’artiste.
C’est d’ailleurs ce qu’elle traduit à travers l’intitulé de son œuvre Ville Songe qui nous a beaucoup parlé. Nice, une ville entre rêve et réalité où se côtoient culture, histoire, mais aussi béton, architecture Belle Époque, influence italienne, nature, verdure et littoral, le tout révélant un très bel équilibre polychrome. C’est ce que nous en avons compris et son approche a pleinement résonné en nous pendant cette visite.
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Vers les galeries de collection permanente
L’art abstrait post-Seconde Guerre mondiale
Nous découvrons ensuite les collections permanentes situées aux 3e et 4e étages. L’expérience artistique immersive proposée par le musée nous invite à (re)découvrir l’art post-Seconde Guerre mondiale jusqu’à nos jours.
Ces œuvres traduisent la réalité quotidienne du monde d’après-guerre dans lequel évoluent les artistes: hypersollicitation cérébrale, société de consommation, industrie et produits manufacturés.
Nous avons pu admirer des démarches artistiques qui s’approprient les codes publicitaires et audiovisuels de l’époque alors que la télévision, le cinéma et la bande dessinée tenaient une place centrale.
Fin des années 1950 à 70: Pop Art et nouveau réalisme
Nous continuons notre parcours pour nous immerger aux origines du Pop Art qui prend vie aux États-Unis, dans la ville de New York plus précisément. De nombreux artistes initiateurs de ce mouvement sont exposés au MAMAC comme Andy Warhol ou Tom Wesselmann.
En Europe, de nombreux artistes comme Martial Raysse, Yves Klein ou Arman Fernandez fondent le Nouveau Réalisme Dès 1960. Ce mouvement traduit une volonté de réappropriation de la technologie, l’univers industriel et urbain.
Les artistes ont ainsi su s’emparer du banal et du quotidien sur le même principe que le Pop Art pour leur (re)donner vie en travaillant les textures et les dynamiques.
Nous avons beaucoup aimé ce plateau du musée où matériaux bruts, variations de couleurs et formes (presque difformes) cohabitent en harmonie. L’art sous toutes ses coutures n’est-il pas surprenant?
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D’Andy Warhol à nos jours
Niki de Saint Phalle et l’Art Moderne
Au début des années 1960, de grands noms de ce mouvement prennent le relais d’Andy Warhol, surnommé le roi du Pop Art. Le plateau suivant à cet étage est d’ailleurs consacré à Niki de Saint Phalle, artiste franco-américaine engagée. Avant d’arriver devant la collection permanente, prenez le temps d’admirer toutes ces photographies d’époque et de lire la frise chronologique consacrée à l’artiste. Un avant-goût très pédagogique de ce que nous allions découvrir ensuite!
En 2001, Niki de Saint Phalle décide de faire une donation de 190 œuvres au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice. Ce qui a permis de concevoir cet espace de collection permanente, hommage à la démarche de l’artiste plasticienne qui considérait son art comme une véritable thérapie et une forme d’exutoire.
Niki de Saint Phalle commence à écrire des poèmes et à dessiner dès l’âge de 12 ans. Une passion qui ne la quittera plus jusqu’à sa mort. À cet étage, vous pourrez découvrir son travail sous toutes ses formes: sculptures, peintures, gravures et autres objets.
Et toutes les composantes qui ont inspiré son univers imaginaire: serpents, arbres, araignées, oiseaux, formes fantaisie et invitation au rêve.
Elle nous partage son hymne à la vie, à la liberté et à l’amour universel. D’ailleurs, nous avons été enchantés de retrouver sa série des célèbres « Nanas », sculptures aux couleurs vives et aux formes généreuses, symboles de la femme moderne et libérée.
Entre 1961 et 1963, Niki de Saint Phalle réalise « les Tirs », 12 actions artistiques pour la plupart organisées à Paris dans l’impasse Ronsin. Comme une vraie mise en scène, elle exécute ses tableaux préparés minutieusement avec plusieurs objets en bois, plâtre ou plastique. Elle tire ensuite à la carabine sur ces œuvres qui prennent vie grâce à l’explosion de couleurs.
Des performances qui ont sans aucun doute marqué le monde de l’art! Nous avons eu la chance de pouvoir contempler certains de ces tableaux exposés ici.
Yves Klein ou la libération du pinceau
Nous sommes ensuite passés de l’univers très coloré, passionné et plein de formes de Niki de Saint Phalle à la fascinante Aventure monochrome d’Yves Klein, toujours sur le 2e plateau. Pour nous imprégner de sa philosophie et de sa perception de l’art, nous avons traversé le couloir en lisant les panneaux de la frise consacrée à l’artiste. Des repères chronologiques illustrés par de très beaux clichés en noir et blanc à regarder sur ce parcours!
Figure emblématique de l’art moderne, Yves Klein est mis à l’honneur dans ce musée situé sur la place éponyme à Nice. Les terrasses du MAMAC exposent d’ailleurs, en collaboration avec la succession de l’artiste, le « Mur du Feu » en 2 éléments de métal et 10 rangées de becs Bunsen fonctionnant au gaz de ville en hommage à Yves Klein.
Connu comme le créateur d’une nouvelle couleur « IKB » pour International Klein Blue, Yves Klein avait une approche vivante et en mouvement de l’art. À travers ses œuvres exposées au MAMAC, nous avons saisi son travail audacieux de « libération du pinceau » et de création en communion avec la nature qui l’entoure.
Véritable chef d’orchestre de son art, Yves Klein utilise des parties de son propre corps pour peindre ses œuvres et devient précurseur de la performance artistique. Il fait aussi appel à des modèles qui plongent leurs corps nus dans la peinture du Bleu Klein avant de laisser leur empreinte sur la toile.
Au centre du plateau, nous avons plongé dans ce magnifique monochrome Bleu Klein, entourés ces célèbres « Anthropométries ».
La dimension novatrice de son art était perceptible sur ce plateau dans la variété des formes de ses œuvres auxquelles nous avons été particulièrement sensibles.
L’intensité et la profondeur des créations d’Yves Klein sont incontestables et ont résonné en nous pendant cette visite. Nous avons passé du temps à cet étage pour contempler la multiplicité des pratiques artistiques de ce génie avant-gardiste pour son époque. Admirez ci-dessous la série de sculptures au Bleu Klein intense composée de pigment pur et de résine synthétique sur plâtre. L’art de la précision qui nous laisse sans voix!
Marcel Alocco, entre patchwork et fragments de peinture
Originaire de Nice et né vers la fin des années 1930, l’artiste Marcel Alocco est également exposé à cet étage. Connu pour ses Fragments et sa Peinture en patchwork, il aimait peindre « autrement ». Tissus, peintures, coutures et recompositions… Nous avons été transportés dans le monde de l’artiste habillé de motifs iconiques, comme ici ses peintures sur tissus détissés!
Au centre du plateau, vous verrez la Boîte détérioration objet n°3 datant de la toute fin des années 1960. Ce coffret en bois est exposé ouvert avec plusieurs formes orangées rattachées à 2 lignes, étalées les unes après les autres. Nous avions l’impression que ce petit coffre en bois s’était ouvert pour révéler un trésor en mouvement!
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Poursuite au 2e étage avec l’exposition temporaire
Devenir Fleur, traversée sensorielle du monde végétal
Arrivés au 2e étage après les collections permanentes, nous avons découvert un tout autre univers sensoriel et artistique orchestré par Hélène Guenin et Rebecca François, commissaires de l’exposition Devenir Fleur. Ces œuvres nous invitent à repenser notre rapport à la nature, au vivant et notamment aux fleurs, symboles de résilience et de renouveau de l’environnement.
Cette exposition a replacé dans notre esprit les fleurs comme élément essentiel de notre écosystème, produisant à la fois une forme d’alimentation et de l’oxygène pour le vivant.
Peintures, collages séchés, mais aussi dessins et exploration cinématographique comme le propose Dennis Oppenheim dans ce court-métrage, nous avons traversé cet étage orné de fleurs de toutes sortes et de toutes les couleurs. Une promenade botanique au cœur d’un lieu incontournable de l’art moderne et contemporain à Nice!
Chaque œuvre avait une empreinte et une sensibilité qui lui était propre. L’exposition nous a aussi invités à changer de regard sur les fleurs, à les considérer comme des êtres vivants et pas seulement des objets de décoration. En passant, concentrez votre attention sur ce tryptique et ce quadriptyque sérigraphiques La Mélancholie des oiseaux par l’artiste libanais Ali Cherri. La douceur des fleurs et l’élégance des oiseaux s’entremêlent pour donner ce résultat très poétique à nos yeux!
Le Jardin des métamorphoses
L’exposition Devenir Fleur se poursuit sur le large plateau du 2e étage et nous a emportés pour découvrir le Jardin des Métamorphoses. Nous étions surpris par l’originalité de l’installation in situ qui traduit l’influence humaine sur le vivant végétal.
Des terrariums, d’immenses coupelles contenant de l’eau de mer de Nice, des vidéos sur les liens entre humanité et nature, préparez-vous à être émerveillés par l’originalité de cette section! Hicham Berrada, Bianca Bondi, Anaïs Tondeur, Gabriel Orozco… Une trentaine d’artistes du monde entier ont été conviés à participer à cette exposition. Leurs performances démontrent que les fleurs et les êtres humains peuvent vivre ensemble pour mieux protéger les écosystèmes.
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Fin de la visite: la galerie contemporaine
Pour finir, juste avant de vous diriger vers la sortie, vous traversez un couloir vitré qui vous amène à la galerie contemporaine sur votre droite. Vous vous retrouverez dans une salle aux couleurs pastel, apaisante et agréable pour clôturer votre parcours.
Après exploration des glaciers, banquises et forêts tropicales, l’artiste Irene Kopelman dévoile un univers marin sur le thème de la régénération. Dessins, peintures, céramiques et œuvres en verre donnent un rythme à votre circuit dans cette salle lumineuse qui reflète la sérénité des fonds marins.
Nous avons beaucoup apprécié l’authenticité et la particularité de sa démarche artistique et intellectuelle. Effectivement, ses créations ont été réalisées et étudiées en collaboration avec des laboratoires scientifiques à Nice et à Villefranche-sur-Mer dans le cadre d’un projet de recherche initié par le musée en 2018. Une belle traduction du travail de l’artiste lauréate du programme d’Université Côte d’Azur autour de la vie et des créatures marines!
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